Voici venu le temps de votre résultat du BAC ? Vous l’avez eu ! Vous pensez à votre future orientation ? Dans ce cas, n’oubliez pas de considérer les classes préparatoires dans votre choix…
Ce que tout le monde vous dit sur l’école préparatoire Pour entrer en prépa, il faut un excellent dossier C’est vrai. Pour entrer en classe préparatoire, il faut de bonnes notes au bac, généralement obtenu avec une mention. (+ de 13 pour les TM et les M | + de 14 pour les S) Une fois en prépa, il faut beaucoup de motivation. Tout le monde vous le dira : Une classe préparatoire, c’est très dur et il faut beaucoup de motivation pour surmonter les « montagnes » de travail qui vous sont demandées. La prépa demande beaucoup de sacrifices, et l’esprit de compétition est fort, mais vous ressortirez grandi et beaucoup plus mature. Nombreux sont les étudiants diplômés de grandes écoles qui mettent en avant les 2 années de prépa comme les plus compliquées de leur scolarité. Ce qu’on ne vous a pas forcément dit sur l’école préparatoire Des études longues et intenses On vous l’a probablement dit, les classes préparatoires représentent la voie royale pour intégrer une école supérieure. Cela signifie que ces deux années intensives seraient presque inutiles sans les 3 années d’écoles qui les suivent. Mais cela signifie aussi que vous êtes convaincu, dès le bac, que vous souhaitez étudier un minimum de 5 ans de plus. Les filières universitaires proposent des cursus adaptés aux besoins des employeurs si vous n’avez pas envie d’étudier pendant 5 ans (LMD, nombreux stages). Les classes préparatoires sont extrêmement compétitives, tant dans leur sélection à l’entrée que dans leur cursus, avec le classement des élèves entre eux. De même, à la sortie, vous n’avez pas le droit de refaire en première année, les écoles supérieures ne sont accessibles que par concours…Tout cela ne faisant que renforcer la difficulté de la formation. Dans ces conditions, pourquoi être motivé ? Certains étudiants, ayant obtenu de très bons résultats au lycée puis au bac, préfèrent ainsi s’orienter vers des filières plus rapidement professionnalisantes telles que des écoles, ou rejoindre des cursus « plus faciles » tels que le système LMD aux universités. Cependant, c’est oublier l’intérêt des classes préparatoires. Ces classes prépas vous permettent d’acquérir de solides connaissances de culture générale, de mathématiques, d’économie ou de langues étrangères. En effet, l’effort nécessaire est important, mais ce qui a été appris vous sera ensuite utile tout au long de vos études supérieures, mais aussi dans votre vie professionnelle. Par ailleurs, certains recruteurs sont sensibles au fait que les étudiants aient fait une classe préparatoire, et y voient ainsi des collaborateurs à haut potentiel, puisqu’ils ont acquis beaucoup de connaissances lors de leur classe prépa et surtout, puisqu’ils ont résisté à une charge de travail importante. Les recruteurs préfèrent les diplômés des écoles que ceux des universités. Les classes préparatoires représentent deux années de travail acharné, deux années à étudier des matières générales, éloignées de la réalité professionnelle. La compétition, souvent intense, est aussi un élément qui rebute. Mais il ne faut pas oublier l’intérêt de ces classes ; la richesse de leur enseignement, et l’image qu’elles ont acquise auprès des recruteurs des nouveaux diplômés. Si elles sont considérées comme la voie royale pour intégrer une école supérieure, elles permettent aussi à l’étudiant de continuer à étudier des matières généralistes et de n’avoir à décider de son orientation professionnelle qu’une fois en école, conseillé par les professeurs.
Mon expérience Pour mon cas, l’école préparatoire(EPSTO) était mon 9ème choix, oui je suis sérieux, je n’avais aucune idée sur les écoles ou sur ce que c’était une classe préparatoire. Bref… j’étais extrêmement démoralisé quand j’ai été sélectionné pour y accéder, mais les choses n’ont pas duré longtemps… je me suis renseigné et j’ai fait des recherches sur internet, notamment sur ency-education et eddirasa.com (vous y trouverez plus de détails), en fin de compte j’ai été convaincu que c’était mon destin. L’école était ma voie maintenant, je n’avais pas d’autres choix et donc j’ai accepté cette réalité et je ne regrette pas d’avoir choisi de continuer sur ce parcours.
(وَعَسَى أَنْ تَكْرَهُوا شَيْئًا وَهُوَ خَيْرٌ لَكُمْ...)
(وَعَسَى أَنْ تَكْرَهُوا شَيْئًا وَهُوَ خَيْرٌ لَكُمْ...)
Les études étaient extrêmement difficiles pour moi surtout que j’étais en filière scientifique au lycée (c’est ce que je regrette d’avoir choisi), mais cela ne m’a pas empêché de continuer notamment car que je pouvais voir l’USTO de ma classe, juste en pensant que je pourrais y d’être orienté si je raterai l’année, ça m’a beaucoup stressé , mais ça m’a motivé pour continuer.
Aussi, l’environnement était très convenable, je trouve que l’EPSTO est l’un des institutions les plus propres que j’ai vu, les employés sont très sérieux dans leur travail et les profs sont toujours prêts à aider des étudiants, le matériel est nouveau et toujours disponible, aux séances d’informatique ou DAO (Dessin Assisté par Ordinateur) chaque étudiant a son poste, son propre ordinateur ainsi une librairie très riche, chose que vous trouverez uniquement à l’EPSTO, vous ne le trouverez pas ailleurs croyez moi. EPSTO est plus qu’une école.
D’ailleurs, hors études, l’EPSTO m’a offert la diversité, j’ai fait des connaissances magnifiques, j’ai rencontré des personnes de tout le secteur Algérien, 48 Wilayas, étudiant dans la même classe, la même section, c’est vrai qu’on a passé une année intense et pleine de pression et de stress, nos attitudes ont changé durant cette année, notre façon de marcher, notre style de vie, on parlait que des études inconsciemment, mais au final, on a réussi. Quand on allait faire un tour à l’USTO, le jeudi après-midi, on voyait les gens relaxés, détendus alors que nous, on marchait très vite, on a eu l’habitude de ce rythme à force d’être toujours stressés, on voyait les gens jouant au cartes, au domino, à la guitare, un ami à moi m’a dit ; ils vivent pour le présent , ils s’en foutent de l’avenir, mais ils regretteront un jour, c’est là qu’on s’est rendus compte que nos sacrifices, ne sont pas pour rien, on a su pourquoi le niveau de l’école est mille fois supérieur à celui de l’université. Je ne dis pas ça pour mépriser l’université mais plutôt pour informer les nouveaux bacheliers de ce qui les attend s’ils choisissent cette dernière. Je ne veux pas voir des étudiants qui avaient eu la chance d’accéder à l’école mais qui n’ont pas profité de cette chance. Ça serait malheureux!
Un dernier truc: “It doesn’t matter how hard you study, but how do you study.“M.A.Boubekri (peu importe ce que vous étudiez, ce qui importe c’est “comment” vous etudiez?) Si vous avez des questions, n’hésitez pas de me contacter via la messagerie ou bien sur mon e-mail :[email protected]